lundi 19 octobre 2009
La nuit à Limari
Après Ovalle, c'est un peu dur de se trouver un coin pour dormir tranquilou à l'abri des regards...
Arrivé à Limari, le soleil commence à descendre, et je me demande vraiment où je vais dormir. Qui plus est, je ne trouve plus où est la route qui est censée continuer vers la mer. Je m'arrête, je réfléchis. Et je continue un peu dans la ville, et je vois une femme assise en train d'écrire des trucs, ayant l'air d'attendre quelque chose. Alors je vais la voir, et je lui demande déjà où est la route que je cherche. Elle m'explique que pour aller à Fray Jorge, je dois revenir a Ovalle!!! Bon, ma carte est vraiment mal faite, mais là je doute; dans tous les cas, je veux trouver un endroit pour dormir là-bas, et pas revenir à Ovalle, ce que je lui dit. On discute un peu, et en fait elle m'explique qu'elle attend des enfants pour faire une sorte de catéchisme en gros, et on était devant l'église (qui ressemblait pas trop a une église, car la vraie avait été détruite lors du tremblement de terre de 1997 ou 98). Elle me dit de rester avec elle, d'attendre les enfants et que parmi tous il y en aurait bien un qui pourrait me prêter un bout de jardin pour planter ma tente.
Ils arrivent ensuite peu à peu, ils discutent, font quelques jeux, puis on rentre dans l'église. La femme parle un peu, dit qu'il faut aider les autres, fait une ou deux prières, que les enfants répètent, et ensuite discussion pour savoir comment s'organiser pour la visite de je sais pas quel curé important, faut récolter de l'argent. Bref moi pendant ce temps je m'occupe à repousser les moustiques qui me tournent autour car je pue et les lumières néons de l'église plus les portes grandes ouvertes le soir font que je suis assailli. Ensuite je me présente à tout le monde à la fin et leur expose mon "problème" de logement.
Finalement, le petit "Fabian" (équivalement de fabien chez nous, car là bas avec un "e" ça n'existe pas) (en photo avec moi, mais il ferme les yeux), me dit que sa grand-mère (en photo deux fois) acceptera sûrement. Elle arrive justement, tous les enfants la connaissent et l'adorent. On se dirige donc tous ensemble chez elle, et là je rencontre un peu toute la famille: les grands parents, la mère (en photo avec moi), le père, les frères et soeurs etc... Le Fabian qui n'a qu'une dizaine d'année joue super bien de la guitare, il chante aussi. La soeur joue aussi de la guitare et du piano. Alors on se pose un peu dehors, Fabian joue un peu et ils chantent. (Grupo 5, "que levante la mano"...). Ensuite une fois de plus je suis invité à manger un peu, tout seul au milieu des autres avec qui je discute en même temps. J'ai encore une fois le droit à une bonne douche chaude, et même si j'ai déjà monté la tente, ils me proposent de dormir dans une pièce ou il y a un lit de libre, et après les 110 km du jour, je ne me le fais pas répéter deux fois. Le lendemain matin, petit déjeuner avec la maman et les jeunes. Ils me suivent jusqu'à ce que je parte, me regardent me brosser les dents et ranger mes affaires, et tous trop gentils. Je pars finalement à 10h30 le samedi, environ une heure plus tard que d'habitude.
Sinon l'arbre un peu tout décrépi c'est celui qui donne les Chirimoyas dont j'ai parlé avant.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire